En catégorie 1, le technologue en physiothérapie peut-il donner suite à une requête de physiothérapie émise par un autre professionnel que le physiothérapeute, le médecin ou l’IPS?
En catégorie 1, un T. phys. qui détient une requête en physiothérapie peut identifier les besoins en physiothérapie et assurer le suivi si les préalables requis sont présents au dossier: un diagnostic médical qui indique, s’il y a lieu, le type de structure atteinte et les informations médicales pertinentes.
En catégorie 1, le T. phys. œuvrant dans des milieux où une règle administrative le permet, peut:
- recevoir une requête en physiothérapie pour un patient de catégorie 1 provenant, par exemple d’un intervenant pivot (professionnel autre que physiothérapeute, médecin ou IPS)
- y donner suite en assurant le suivi du patient s’il détient également le diagnostic médical et des informations médicales pertinentes. Bien que ces pratiques soient généralement implantées dans les CLSC, en CHSLD ainsi que pour les soins à domicile, chaque intervenant doit se renseigner auprès de son milieu pour connaître les règles en vigueur.
Exemples :
Certains établissements publics peuvent avoir mis en place une ordonnance collective avec le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) permettant à certains professionnels d’identifier les besoins en physiothérapie (motif de référence) dans un cadre connu et restreint. D’autres établissements peuvent avoir établi une entente particulière avec les autorités compétentes.
Le T. phys. travaillant en soins à domicile privés pourrait aussi recevoir une requête en physiothérapie provenant d’un ergothérapeute, si le milieu le permet. Le T. phys. demeure dans l’obligation d’obtenir ses préalables (évaluation du physiothérapeute ou diagnostic médical et informations médicales pertinentes).
Ce mode de fonctionnement vise à simplifier l’accès aux soins et aux services en physiothérapie dispensés par le T. phys.