Amélioration des conditions de vie des personnes aînées: dépôt d’un mémoire

Le Secrétariat aux aînés du MSSS a récemment invité l’OPPQ à produire un mémoire pour contribuer à l’élaboration du Plan d’action 2024-2029, issu de la politique gouvernementale « Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté, au Québec ».

L’OPPQ y présente 10 recommandations visant à bonifier l’apport des professionnelles et professionnels de la physiothérapie dans l’amélioration des conditions de vie des personnes aînées au Québec.

RECOMMANDATIONS

  1. Mettre en place des mesures de rétention des professionnelles et professionnels de la physiothérapie dans le réseau public.
  2. Élargir le remboursement par les tiers payeurs des traitements offerts en clinique de physiothérapie aux personnes aînées (outre ceux prescrits par les physiatres).
  3. Instaurer des crédits d’impôt spécifiques aux personnes aînées pour des soins de réadaptation.
  4. Soutenir financièrement les initiatives dans la communauté ainsi que les programmes de prévention des chutes, qui permettent aux personnes aînées de demeurer actives par le biais d’activités physiques adaptées et encadrées par des professionnelles et professionnels qualifiés, dont les technologues en physiothérapie et les physiothérapeutes.
  5. Créer davantage de postes de physiothérapeutes et de technologues en physiothérapie aux urgences, en groupe de médecine de famille (GMF) et pour les soins à domicile (SAD) et assurer leur financement récurrent.
  6. Rétablir le financement des services de physiothérapie en cliniques externes dans le réseau public afin que les professionnelles et professionnels de la physiothérapie soient en mesure d’offrir des services aux clientèles présentant des atteintes aiguës et chroniques.
  7. Promouvoir l’expertise des professionnelles et professionnels de la physiothérapie, notamment pour:

    a. La prescription de radiographies ;

    b. L’évaluation pour l’attribution d’aides à la mobilité ;

    c. Le suivi des conditions cardiorespiratoires et vasculaires ;

    d. L’évaluation et le traitement des atteintes vestibulaires ;

    e. Le suivi des symptômes persistants de COVID -19.

  8. Former le personnel qui oriente les clientèles, p. ex. au guichet d’accès à la première ligne (GAP), en matière de soins et de services de physiothérapie et inclure ces derniers dans les algorithmes informatiques.
  9. Limiter les procédures administratives nécessaires pour avoir accès aux services (formulaires, références médicales obligatoires, adresse, demandes en ligne seulement, absence de confirmation systématique de réception des demandes, etc.).

  10. Bonifier les programmes d’aide aux services de transports pour les personnes âgées afin que la nécessité de se déplacer ne constitue pas en soi un obstacle à l’accès aux soins de santé, notamment en ce qui concerne la réadaptation en clinique externe.