Merci à Manon Dufresne pour ses trois ans à la présidence

Nommée en 2022, Manon Dufresne a présidé l’Ordre avec une volonté de défendre l’intérêt public, tout en valorisant le plein potentiel des deux professions de la physiothérapie. Nous soulignons quelques-uns des jalons importants qui ont marqué sa présidence.

Des réponses aux enjeux actuels

Le mandat de Manon Dufresne a coïncidé avec une période de transition marquée par la pandémie. Elle a soutenu l’évolution des pratiques en consolidant des acquis tels que la téléréadaptation, tout en assurant la pérennisation de certaines activités mises en place durant la crise, comme la vaccination et le dépistage.

Sensible aux répercussions de la COVID longue, elle a aussi mis en place un comité d’expertes et d’experts chargé d’élaborer des lignes directrices pour orienter les interventions des professionnelles et professionnels auprès de cette clientèle.

Des chantiers structurants pour la physiothérapie

Afin de mieux comprendre les facteurs influençant la rétention dans la profession, Manon Dufresne a lancé un chantier de gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre (GPMO), avec pour objectif de proposer des solutions concrètes à la pénurie de main-d’œuvre en physiothérapie.

Son mandat a aussi été marqué par l’obtention de l’accès au Dossier santé Québec pour les membres exerçant en pratique privée, une avancée qui améliore l’intégration des soins et la collaboration interprofessionnelle.

Par ailleurs, elle a contribué activement aux travaux entourant la réforme du Code des professions, plaidant pour une reconnaissance accrue du rôle des physiothérapeutes et des technologues en physiothérapie, notamment dans les soins de première ligne.

Une proximité avec le terrain

Manon Dufresne a également soutenu l’autonomie des technologues en physiothérapie, en réagissant fermement aux nouvelles dispositions du Règlement sur l’assistance médicale. Sous sa gouverne, l’Ordre a réaffirmé l’importance d’un usage optimal des compétences professionnelles.

Des gains structurants pour la physiothérapie

Soulignons qu’elle a aussi contribué à la reconnaissance du diagnostic en santé physique pour les professions en musculosquelettique. Ce jalon historique renforce l’accessibilité, la sécurité et la qualité des soins offerts par les physiothérapeutes, tout en répondant à un besoin réel de la population.

Nous remercions Manon Dufresne pour son engagement au sein de l’OPPQ et lui souhaitons bonne continuation dans ses projets à venir. Un article sera publié dans l’édition d’été de la revue Physio-Québec.